WOLFKIN

Cine 2 - 19/04 - 21:00

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Un conte gothique incroyablement riche, aussi élégant qu’inquiétant, et preuve supplémentaire que les coproductions belges de genre se portent à merveille !

Info

Director : Jacques Molitor
Screenplay : Jacques Molitor & Régine Abadia
Cast : Louise Manteau, Victor Dieu, Marja-Leena Junker, Jules Werner & Myriam Muller
DOP : Amandine Klee
Producer : Gilles Chanial, Olivier Dubois
Production : Les Films Fauves/ Novak Prod
Distribution : WTFilms
World Sales : WTFilms

Year : 2022
Country : ,
Audio : French & Luxembourgish
Subtitles : EN / FR / NL
Running time : 89'

Genre(s) :
Audience : ENA
Premiere : Belgian
Competition(s) :
Section(s) :

Extra Info

Ah, si seulement elle n’avait pas succombé à cet échange de fluide bucolique et torride avec cet aristo rebelle de Patrick… Dix ans plus tard, Elaine est devenue le cliché de la mère courage à Bruxelles. Désespérément célibataire et fauchée comme les blés, elle lutte quotidiennement pour sa survie et celle de son fiston Martin. Mais quand ce dernier se met à griffer et mordre ses camarades de classe, elle sature. C’en est trop. Basta. Sur un coup de tête, elle décide d’embarquer son rejeton vers les forêts luxuriantes du Luxembourg, où habitent les parents de cet aristo rebelle de Patrick. Elaine ne sait même plus pourquoi elle y va. Pour enfin présenter Martin à Mamy et Papy ? Parce qu’ils ont du pognon à ne plus savoir qu’en faire ? Parce qu’elle est paumée ? En tout cas, les grands-parents sont non seulement ravis de découvrir leur héritier mais semblent aussi très au fait sur cette manie de vouloir grignoter son prochain. Y a pas à dire : ce petit Martin, c’est vraiment le portrait craché de son père, cet aristo rebelle de Patrick…
On ne cesse de le répéter, le fantastique est un filtre parfait pour toutes les thématiques d’aujourd’hui. Jacques Molitor l’a parfaitement compris avec WOLKIN, où il utilise ce prisme pour interroger les liens familiaux, l’hypocrisie réactionnaire de la grande bourgeoisie et la perte d’identité, à travers la figure d’un monstre quasi Rousseauiste (le fameux « noble sauvage »). Un conte gothique incroyablement riche, aussi élégant qu’inquiétant, et preuve supplémentaire que les coproductions belges de genre se portent à merveille !