Pour ceux qui n’ont pas vu la série télévisée japonaise des années 70 ni aucune de ses innombrables adaptations en manga, commençons par les bases. Il y a ce mec, Takeshi Hongo, qui adore faire de la moto toute la journée, mais une organisation maléfique appelée SHOCKER – qui signifie Sustainable Happiness Organization with Comp… bon, en fait, on s’en cogne – le kidnappe et le transforme en une machine à tuer, mi-homme mi-sauterelle intitulée Grasshopper-Aug. Leur but ? Dominer le monde, mouhahaha ! Mais l’un de ses agents, Ruriko, libère Grasshopper-Aug et s’enfuit avec lui… sur sa moto, donnant naissance au Masked Rider (ce qui a plus de gueule que la Sauterelle Masquée, on est d’accord) ! Ensemble, ils vont combattre SHOCKER et ses hordes d’insectoïdes augmentés tels que Spider-Aug, Scorpion-Aug, Wasp-Aug, bref tout le terrarium, quoi. Le plus méchant de tous ? Butterfly-Aug, le frère de Ruriko, qui envoie les âmes de ses victimes dans une zone infernale, où l’énergie de leur prana alimente sa force grandissante. Masked Rider parviendra-t-il à le vaincre et à sauver l’humanité ?
Certes, cet épisode à gros budget des Power Rangers mélangé à du mysticisme bouddhiste ne sera jamais le coup de cœur des Cahiers du Cinéma, mais le réalisateur Hideaki Anno (SHIN GODZILLA, la série et les films d’anime EVANGELION) s’amuse visiblement beaucoup avec ce délire régressif. Des costumes bisseux aux zooms à filer le mal de mer à Kersauzon, en passant par le design sonore et le gore qui ne connait aucune modération, c’est un véritable cri d’amour au n’importe quoi, c’est Récré A2 revisité par Nishimura et on adore ça !