Dans un monde post-apocalyptique, où l’eau est devenue aussi rare que le journalisme sur BFM TV, fait soif. Très soif même. L’or bleu est désormais monopolisé par un roi despotique qui revend sa flotte au prix d’un Petrus 82, laissant son peuple soit se déshydrater sous un soleil de plomb, soit attaquer des convois au prix de leur vie. Mais, un jour, Rao – shérif d’une bourgade en plein désert – remarque la présence d’oiseaux. Et qui dit cui-cui, dit glou-glou pas loin… Est-ce que la vieille légende de la source fantôme serait finalement vraie ? Pour en avoir le cœur net, Rao ne peut y arriver seul : il doit impérativement s’allier avec le village voisin. Petit détail qui a son importance : d’habitude, ils ne se causent pas entre eux, se haïssent pour des raisons qu’ils ont oubliées, et se méfient les uns des autres par réflexe. Tout ça parce que ce village est peuplé par des démons. Mais l’heure n’est plus au délit de sale gueule, et Rao va devoir pactiser avec Beelzebub – son homologue démoniaque – pour débusquer cette fameuse source avant l’armée du roi…
En fins gourmets du cinéma d’animation mondial, nos amis d’Anima ont jeté leur dévolu sur SAND LAND pour leur coup de cœur officiel au BIFFF. Et on comprend pourquoi ! D’abord, il s’agit d’une adaptation du manga culte d’Akira Toriyama, qui n’est autre que le papa de DRAGON BALL. Et ensuite, parce que ce film nous replonge dans l’âge d’or des shonen mangas du siècle dernier avec son animation old school, son univers badass et ses créatures mythiques pour toute la famille !