Quatre amis partent dans le désert Mojave pour y tourner un clip vidéo. Chacun a sa p’tite tente avec soi, sa bouteille d’eau et sa crème solaire. Puis, c’est la nuit qui tombe et c’est l’heure de faire dodo. Enfin, si le désert veut bien… Tout ce qui va arriver par la suite restera entre nous car, même par écrit, vous risqueriez un retournement d’estomac. Alors, on va plutôt poursuivre sur un contenu neutre pour faire redescendre votre rythme cardiaque avant la projection: le fameux désert Mojave est une étendue de 40.000 km² avec beaucoup de cailloux. Il peut y faire très chaud, comme dans la Vallée de la Mort, car il se situe dans l’ombre pluviométrique de la Sierra Nevada. Pas des masses au niveau de la flore, à part quelques yuccas. Côté bestioles, on y trouve des buses à queue rousse, des géocoucous et des mouflons canadiens. Céline Dion y a aussi tourné deux clips, et elle a eu beaucoup plus de chance que les quatres clampins susmentionnés.

Avec THE OUTWATERS, vous allez d’abord nous haïr, puis vous allez vous demander ce que vous êtes en train de voir et, enfin, vous allez regretter d’avoir surestimé votre seuil de tolérance à l’horreur. Transcendant le principe du found footage pour en faire une expérience viscérale à tendance gore cosmique, le réalisateur Robbie Banfitch a mis toutes les critiques au diapason: barbare, sans merci, dément, malsain et très difficile à oublier. Merci de ne pas salir nos sièges en cas de malaise.