Bien calée dans le fauteuil de l’avion, Ava se demande pourquoi elle a si peu de chance dans la vie. Pourtant, en y repensant, ce voyage vers les tropiques avait tout d’un p’tit goût de paradis : niveau sécurité, les crashs d’avions ne dépassent pas 1%, et son garde du corps personnel l’accompagne discrètement. Quant à Jed, son roudoudou d’amour, il est à ses côtés et l’enivre déjà de promesses de sable chaud et de daïquiris bien chargés… Alors, pourquoi diable une mouette myope a-t-elle décidé de s’encastrer dans l’un des réacteurs ? Pourquoi l’un des cadres du fuselage de l’appareil s’est barré, aspirant les passagers dans le vide comme Tony Montana devant un rail de coke ? Pourquoi l’avion se trouve désormais au fond de l’océan, perché en équilibre au bord d’une faille océanique ? Vlà le genre de questions que se pose Ava, bien calée dans le fauteuil de l’avion, piégée dans une poche d’air avec d’autres survivants. Mais ils se sentiront très vite moins seuls, car le sang qui s’échappe de la carlingue sonne l’heure du gueuleton pour les blancs, tigres, pitbulls et autres sélachimorphes, plus communément appelés requins…
Et, en parlant de gueuleton, préparez-vous à déguster un menu des pires phobies avec NO WAY UP : l’avion, le vide, le huis-clos, la noyade, les méchantes bébêtes, tout y est pour une bonne tachycardie continue ! Bref, vous l’aurez deviné : un film d’exploitation pur jus qui sent bon le popcorn, écrit par le producteur de GUNS AKIMBO et de BIG GAME (oui, le monsieur a bon goût), avec un Colm Meaney (LAYER CAKE, CON AIR) prêt à passer malgré lui son brevet « dauphin » !