NIGHTMARE

Cine 2 - 13/04 - 21:00

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Si A NIGHTMARE ON ELM STREET et ROSEMARY’S BABY avaient un bébé, il ressemblerait probablement à ce cauchemar norvégien…

Info

Director : Kjersti Helen Rasmussen
Screenplay : Kjersti Helen Rasmussen
Cast : Eili Harboe, Herman Tømmeraas, Dennis Storhøi, Preben Hodneland, Gine Therese Grønner, Siri Black Ndiaye & Peter Førde
DOP : Oskar Dahlsbakken
Producer : John Einar Hagen & Einar Loftesnes
Production : Handmade Film in Norwegian Woods / Nordisk Film Production
Distribution : Wild Bunch International
World Sales : Wild Brunch International

Year : 2022
Country :
Audio : Norwegian
Subtitles : EN / FR / NL
Running time : 100'

Genre(s) : ,
Audience : ENA
Premiere : Belgian
Competition(s) :
Section(s) :

Extra Info

À peine 23 ans et déjà heureux propriétaires de leur propre petit cocon, félicitations à Mona et Robbie ! D’accord, ce cocon n’a pas encore éclaté en un magnifique papillon. En fait, dans son état actuel, il est plus proche d’un papillon de nuit décoloré et en pleine agonie. Le sol est tordu, le papier peint des années 70 se décolle et la pluie coule à flots à travers le plafond. Robbie, toujours aussi optimiste, pense qu’ils vont pouvoir arranger les choses tous les deux. Mais il est aussi un yuppie jovial dans une start-up technologique qui travaille jour et nuit, week-ends compris. Si bien que Mona est pratiquement livrée à elle-même. Par-dessus le marché, Robbie veut aussi un enfant, mais Mona en est moins sûre. Il faut dire que le bébé qui hurle constamment de l’autre côté du couloir est déjà un répulsif assez costaud. Mais l’argument définitif viendra quelques jours plus tard, lorsqu’elle voit la mère du bébé se jeter du balcon. Et puis viennent les cauchemars, des cauchemars effroyablement réels et récurrents qui mettent en scène Robbie, semblant d’abord juste un peu plus sauvage que d’habitude, mais devenant rapidement plus sombre et plus menaçant… avec des conséquences réelles comme le stress, le somnambulisme, les hallucinations, l’automutilation… et un bébé ?
A NIGHTMARE ON ELM STREET et surtout ROSEMARY’S BABY viennent tout de suite à l’esprit, mais le premier long métrage de Kjersti Helen Rasmussen s’émancipe très vite de ces références tutélaires. Porté par une immense Eili Harboe (THELMA), le film s’enfonce dans les crevasses les plus sombres de l’esprit humain, là où les démons personnels tissent les cauchemars les plus sinistres qu’on espère ne jamais voir dans la réalité…