Stan aime le cinéma plus que tout. Le cinoche populaire dans le sens le plus… populaire du terme. Et ça tombe bien, puisque Stan est réalisateur. Sauf qu’il n’est pas populaire et que son seul film, PTEROTACTILE, est une merde tellement innommable qu’elle n’a même pas eu droit au qualificatif rédempteur de nanar. Juste une bousasse vue, éreintée et enterrée par un seul critique que Stan a envoyé à l’hosto, mettant fin illico à sa (brève) carrière… Mais, au détour d’un rendez-vous chez son médecin, il apprend qu’il ne lui reste plus que trois mois à vivre. Un diagnostic définitif et sans appel. Enfin, presque… Stan aurait un seul moyen de s’en sortir : refaire un film. Sans scénario, sans pognon, sans équipe et, surtout, sans talent… Mais, tel l’éternel tube du poète François Valéry avec sa « Putain d’envie de vivre », Stan est prêt à tout pour y arriver, quitte à faire saigner sa propre équipe pour diminuer le coût des effets spéciaux…
Quand des ceintures noires de la déconnade made in YOUTUBE, telles que Thomas Combret et Davy Mourier, se lancent dans un projet de long, on se doute qu’on va être loin – trèèès loin – du cinéma de Bresson et Godard. Comédie de genre, absurde et méchante, généreuse et sanglante, bourrée de clins d’œil cinéphiles exquis, MOURIR OR NOT MOURIR est, selon leurs propres termes, « THE OFFICE, mais avec du sang ». Et, franchement, on n’aurait pas mieux dit !