Après avoir été licenciée d’un prestigieux journal, une journaliste ambitieuse mais sans boulot se réfugie dans le manoir isolé et ultramoderne de ses parents partis en vacances. Pourtant, pas question de s’y attarder longtemps. Son nouveau podcast, “Beyond Believable”, dans lequel elle enquête sur des mystères non résolus la ramènera au sommet, c’est sûr. Au pire, elle pourra toujours cachetonner chez Hanouna avec ces sujets où-on-ne-nous-dit-pas-tout. Le problème, c’est qu’elle n’arrive pas à trouver un sujet suffisamment captivant… Jusqu’à ce qu’elle reçoive un courriel anonyme à propos d’une mystérieuse brique noire qui aurait ruiné la vie d’une femme de ménage. Après avoir creusé un peu, elle découvre que beaucoup d’autres personnes ont ces mêmes types de briques chez elles. Il ne s’agit pas d’un objet d’art sophistiqué, mais elles semblent vivantes et leur parlent. Elles sont griffonnées de signes qui n’ont aucun rapport avec un langage humain connu, mais qui semblent avoir un sens pour leur propriétaire. Ces objets pourraient-ils être des artefacts extraterrestres ? La popularité de son podcast la pousse à s’enfoncer de plus en plus dans le trou du lapin, dans des territoires toujours plus étranges et sombres. Jusqu’à ce que tout cela se rapproche dangereusement de son domicile…
Selon les propres termes de Mat Vesely, MONOLITH est “de la grande science-fiction à budget limité”. On plussoie et on rajoute même qu’il est fait du même cuir qu’ARRIVAL et UNDER THE SKIN, qui partagent le même sentiment d’insondable effroi. Tout cela grâce à la merveilleuse Lily Sullivan (EVIL DEAD RISE), à une intrigue captivante, qui tire une maxi-frousse de son mini-budget ! Comme disait Jacques Tourneur, la plus grande terreur est celle que nous imaginons dans notre esprit…