La prochaine fois que quelqu’un vous demandera si vous préférez les chats ou les chiens, réfléchissez bien avant de répondre, car cela pourrait avoir de graves conséquences. Car voyez-vous, les Chats Fous, une race mutante mi-femelle mi-féline à l’apparence humaine mais dotée d’une force, d’une furtivité et d’une agilité félines… et d’une envie irrépressible de cracher des boules de poils, sont partis en croisade contre l’humanité. Quiconque a déjà exploité ou blessé un chat, ou qui n’est tout simplement pas totalement acquis à la cause des chats – la domination du monde par les chats – est capturé et décapité. Le donjon de leur repaire se remplit de toutes sortes de criminels félins : propriétaires d’animaleries, amateurs de cafés à chats, Paul Schrader pour avoir réalisé CAT PEOPLE… et Mune, un archéologue qui, lors d’une de ses expéditions en Égypte, a découvert l’herbe à chat interdite de Bastet, la déesse des chats, qui confère des pouvoirs spéciaux à tout chat qui la mord. Seul son frère Taka, un branleur impénitent, peut le sauver de leurs griffes, aux côtés d’un sans-abri et d’une femme assassin sans nom qui a un œuf très personnel à peler avec les chats fous…
Le réalisateur Reiki Tsuno ne voulait pas faire “un autre film japonais déprimant” et, bien que nous ne regardions probablement pas les mêmes films japonais, on peut le rassurer : MAD CATS est tout sauf déprimant ! Des gags absurdes à foison, des jeux de mots visuels inventifs et des combats de chats géniaux (du genre ninja-meet-The-Matrix-in-the-cat-verse), sans oublier de poser des questions importantes comme “En tant qu’humains, avons-nous le droit d’imposer notre volonté aux chats ?” ou “Ai-je déjà nettoyé la litière aujourd’hui ?”.