LAST STRAW

Cine 1 - 10/04 - 21:30

-> eTicket

12,00

Une version moderne de RIO BRAVO et ASSAULT ON PRECINCT 13, où une serveuse paumée dans un Diner paumé s’apprête à passer la pire nuit de sa vie…

INFO

Original Title : LAST STRAW
Director
: Alan Scott Neal
Screenplay : Taylor Sardoni
Cast : Jessica Belkin, Jeremy Sisto & Taylor Kowalski
DOP : Andrey Nikolaev
Producer : Daniel Brandt, Dane Eckerle, Cole Eckerle, Michael Giannone & Phil Keefe
Production : Bad Grey / AC3 Media / Burn Later Productions
Distribution : Blue Finch Film Releasing
World Sales : Blue Finch Film Releasing

Year : 2023
Country :
Audio : English
Subtitles : FR / NL
Running time : 81'

Genre(s) : ,
Audience : 16+
Premiere : Belgian
Competition(s) :

Extra Info

“Une clef qui ouvre plusieurs serrures est une bonne clef, mais une serrure qui cède à plusieurs clefs est une mauvaise serrure”. Voilà un proverbe, d’une beaufitude exceptionnelle, qui correspond parfaitement aux ploucs paumés d’un bled paumé qui se retrouvent souvent dans un Diner paumé où bosse Nancy, une jeune fille tout aussi paumée, dotée néanmoins d’un redoutable caractère de tigresse. Pourtant, c’est bien cette aptitude innée à faire chier son prochain qui risque de causer sa perte : une nuit, alors qu’elle est seule derrière le comptoir de son Diner miteux, une bande d’inconnus masqués débarque sur le parking, avec la ferme intention de se venger, de lui faire ravaler sa fierté, de lui foutre la trouille et plus si affinités… Sauf que la susdite tigresse n’est pas du genre à rentrer ses griffes, et que son instinct de survie est désormais à son paroxysme depuis que l’une des clefs qui maraude dehors l’a mise en cloque. Autant dire que l’attendrisseur à viande sera multitâche ce soir…

Derrière sa référence biblique, que l’on pourrait traduire par cette fameuse « dernière goutte » qui fait déborder le vase, LAST STRAW touche autant à la tragédie shakespearienne qu’aux classiques de Carpenter. Et en plus de sa bonne gueule de slasher aussi bien troussé que tassé, se cache une structure finaude à plusieurs couches qui en dit long sur ce nihilisme contagieux propre à notre époque paumée. En d’autres termes, « doit-on se saigner au travail ? » n’est plus une question métaphorique pour s’en sortir.