Ah, les passions contrariées, c’est quand même pesant parfois… Prenez Igami, jeune passionné de dessins qui rêve de devenir LA star du manga. Mais il a beau noircir l’équivalent de la forêt de Soignes en planches de BD, les refus des maisons d’édition sont systématiques. Bon, il faut dire que sa véritable vocation, c’est l’exorcisme. Mais son ancienne boîte, une sorte d’amicale des exorcistes, a écrémé et lessivé son personnel avec d’interminables entretiens d’évaluation. D’où le changement de carrière et la poursuite de ses rêves, jusqu’au jour où un chef yakuza le kidnappe pour faire appel à ses talents, et pas dans le dessin. Igami découvre alors que ce chef tyrannique de la pègre est possédé par une saloperie encore plus vache que son hôte, et que cette même saloperie maléfique est de mèche avec une église évangéliste, dont les membres font preuve d’une compassion très peu chrétienne. Condamné à faire une pause entre ses gribouillis, Igami s’apprête à faire des exorcismes de masse, avec son lot de massacres en solo. Et, qui sait, peut-être que cette boucherie sans nom va lui inspirer enfin quelque chose de potable…
Vous êtes fans de mangas ? Nostalgiques des galettes mythiques de Sushi Typhoon ? Avides d’effets spéciaux sanglants et old school, où vous en apprendrez plus sur le corps humain qu’en neu fans de médecine ? Alors, ce film de Lee Shu Mak est taillé sur mesure pour vous ! Sans compter qu’il est produit par le parrain japonais du splatter barré : Yoshihiro Nishimura, responsable de gorefests aussi déments que TOKYO GORE POLICE, MEATBALL MACHINE KODOKU (BIFFF 2017) et HELLDRIVER (BIFFF 2011) !