Québec, Canada. Charles, Louis, Paul et Guillaume, quinze ans, sont incroyablement ringards et donc incroyablement impopulaires à l’école. Mais au moins, ils ont l’un l’autre et leur quête héroïque de Farador, un jeu de société de type Donjons et Dragons. Il n’y a pas de montagne assez haute, pas de rivière assez large, pas de gobelin assez féroce pour briser le lien de leur… euh… amitié. Mais ils n’avaient pas prévu une chose : le débarquement des hormones ! Dix-huit ans plus tard, Paul troque son armure et ses amulettes contre une ravissante blonde, Marie-Eve, et laisse ses compagnons au milieu de leur croisade toujours inachevée vers Farador. Et encore plus de problèmes se profilent à l’horizon : Kim, la petite sœur de Charles, est de retour après un séjour de cinq ans à Bruxelles et rompt avec son petit ami belge Tom. Pour quelle raison ? Eh bien, elle est peut-être un peu plus abricot que carotte. Mais si vous pensez que ça va dissuader Tom de venir au Canada pour continuer à creuser alors qu’il est au fond du trou, c’est que vous ne connaissez pas la persévérance bornée du Belge. Et s’il faut ruiner de façon spectaculaire un jeu qui dure depuis vingt ans pour arriver à ses fins, ainsi soit-il…
En 2006, le court-métrage LA BATAILLE DE FARADOR d’Edouard Tremblay est devenu viral sur YouTube et s’est imposé comme un phénomène parmi les geeks amateurs de jeux vidéo, de cosplay et de jeux de société. Dix-sept ans plus tard et avec un peu d’aide de la Belgique en matière de coproduction, il revient avec la version longue, qui multiplie les plaisirs et la comédie, avec un incroyable hommage au légendaire maestro de la stop-motion Ray Harryhausen !