Pebble Falls, trou perdu au sud de nulle part. C’est là que les parents d’Itsy et de son petit frère ont décidé de s’enterrer pour rénover une vieille bicoque. Loin de la ville, de ses amis, de son avenir. Que des bouseux et des champs à perte de vue. Au lycée, pas mieux : dès le premier jour, elle est obligée de faire équipe avec un certain Calvin Kipler, le paria du bahut, excentrique professionnel et, surtout, passionné d’astronomie depuis que ses parents se sont soi-disant fait enlever par des extra-terrestres, dix ans auparavant. Mais, si la plupart des gamins voient en Calvin un gros mytho impopulaire, Itsy y voit surtout un sujet en or pour gagner une bourse d’études et retourner à l’université de New York ! Alors, elle approche le bestiau, passe ses journées et ses soirées à disséquer ses délires avec la rigueur froide d’une enquêtrice en herbe. Pourtant, au fur et à mesure qu’elle apprendra à connaître son sujet, elle se mettra à douter, s’interrogera sur cette grand-mère à Calvin que personne n’a vu, et finira par se demander si Pebble Falls, trou perdu au sud de nulle part, ne serait pas l’épicentre d’un bordel carrément cosmique…
Si vous arrivez à citer ce titre d’une seule traite, vous êtes officiellement bilingue ! Ça, c’est la première bonne nouvelle. La deuxième, c’est que cette petite pépite de Sundance est un véritable concentré de SF « feel good », qui nous donne envie de voir ce monde d’adultes avec des yeux d’enfants. Quitte même à terminer avec les yeux un peu mouillés, en compagnie d’Emma Tremblay (SUPERGIRL) et Jacob Buster (LET THE RIGHT ONE IN).