Accrochez-vous bien, car il est aussi aisé de vous résumer ce film que de disserter sur la fission nucléaire en lapon après deux bouteilles de vodka. Allez, on tente : pour faire court, après une guerre des planètes à l’autre bout de la galaxie, les extra-terrestres vainqueurs ont décidé d’emprisonner leurs opposants sur un caillou peu développé – c’est la terre – et plus précisément dans l’esprit des insectes rampants qui s’y trouvent – c’est nous. Deux gardiens extra-terrestres, Thunder et Guard, veillent d’ailleurs à ce qu’aucun prisonnier ne s’échappe de son enveloppe corporelle. Mais, un beau jour, un mystérieux vaisseau apparaît au-dessus de Séoul, ouvrant la porte à une nouvelle guerre intergalactique et carrément spatio-temporelle, entre mages du 14e siècle et guerriers du présent. Le tout sur fond de quête d’un anneau précieux, d’une dague qui tiendrait le destin de plus d’une planète dans sa lame…
C’est beaucoup d’infos à assimiler, on sait. Pourtant, sur grand écran, tout devient limpide, relié, connecté et fichtrement bien ficelé. Véritable condensé de tout ce qu’on aime dans la SF, ALIENOID vous balance des robots, des voyages temporels, des aliens, du pif, du paf et du pouf avec une frénésie proprement contagieuse. Bref, vous l’aurez compris, nos amis coréens dégainent ici un space opera complètement fou qui vous fera très certainement dire « Vivement le 2 ! » (mais pour de vrai, cette fois).