Si cette suite est une très bonne nouvelle pour vous, c’est une autre paire de manches pour nous, pauvres bougres condamnés à vous écrire les textes du BIFFF. Déjà, décrire le premier opus, c’était comme de discuter de la division d’un atome avec un Finnois bourré. Alors, le deuxième, on ne vous raconte pas. Enfin, si… Faut bien. Heureusement, le postulat de base reste inchangé : des chefs de guerres extraterrestres ont enfermé les perdants d’une bataille intergalactique dans les esprits des formes de vie les plus minables de l’univers, c’est-à-dire nous. Ce qui nécessite également des gardiens demi-dieux pour réprimer les révoltes des prisonniers. Dans le chaos qui accompagne l’un de ces soulèvements, l’une des gardiennes, Ean, s’emmêle dans une distorsion temporelle et est renvoyée dans le lointain passé médiéval de la Corée. Son seul ticket de sortie pour le futur, c’est la Lame Divine. Le gros souci, c’est qu’un tel objet attire la convoitise de pas mal d’autres guerriers et autres mercenaires patibulaires !

“Vivement le 2 ?” Allez, suffit de demander ! Voici un space opéra coréen loufoque et spectaculaire qui offre exactement ce que nous voulions : encore plus de la même chose ! Ne vous inquiétez pas si vous n’avez pas vu la première partie, car le réalisateur Dong-hoon Choi a ajouté un résumé flashy et épileptique au début de son nouvel opus tentaculaire. Et, franchement, Vivement Le 3 !!