Jury International

Isaac Ezban

Haaa le Mexique, entre son folklore macabre légendaire et ses cartels de la drogue qui pendent les cadavres par les pieds du haut des ponts d’autoroutes… Y’a pas à dire c’est un terreau fertile pour les petits génies du film de genre. Isaac Ezban est de ceux-là. Scénariste de génie, il a écrit lui-même les histoires de plus de la moitié de ses films. Biberonné depuis qu’il porte la moustache à la S.F et au cinéma d’horreur (elle est apparue vers ses 7 ans et demi, selon la légende). Il en est tellement fan qu’il possède son propre cinéma drive-in à Mexico, même Tarantino ne nous a pas fait ce coup-là. Ses films « the Incident » et « Parallel », que Christopher Nolan n’aurait certainement pas boudé, ont déplacé les foules au BIFFF en 2015 et 2018. Autant dire que quand on voit señor Isaac Ezban arriver au festival on sait que c’est une valeur sûre.
Filmographie : The Incident (2014), The Similars (2015), Parallel (2018), Evil Eye (2022).

Roxane Mesquida

Elle a commencé comme actrice à, à peine 13 ans, Roxane Mesquida a eu mille vies, d’égérie de Karl Lagerfeld à actrice fétiche de Quentin Dupieux. Elle a été DJ à Hollywood et a vécu dans l’ancienne maison de Charlie Chaplin. Elle a fait la couverture de Vogue … et de Playboy ! Elle a joué dans la série Gossip Girl (bon ok ça au BIFFF on s’en fout un peu), et elle a crevé l’écran avec son regard envoutant dans Sheitan face à Vincent Cassel (et là, au BIFFF, on la vénère pour ça). Elle a aussi tenu le rôle de Severine dans l’excellente série Now Apocalypse de Gregg Araki.

Karim Ouelhaj

Son premier long métrage, Parabola, fut filmé en 2005 dans les rues de Liège, sans autorisation, avec un budget de 750 euros et une équipe de seulement trois personnes. Autant dire que ça n’envoyait pas du pâté sur la fiche de production, mais grâce à ce Mac Gyver du cinéma, ce fut un triomphe. Parabola a été très remarqué à Venise pour son discours féministe d’avant-garde avant de faire une moisson de récompenses prestigieuses diverses à travers le monde. Ce fut le premier volet d’un triptyque de films engagés sur les conditions des femmes confrontées à la violence dans notre société moderne, avec ensuite Le Repas du Singe (2013) et Une réalité par seconde (2015). Depuis, plus rien n’arrête Karim Ouelhaj, qui a depuis continué à choper tellement de prix qu’on a la flemme de tous les citer. Notons juste que son dernier film MEGALOMANIAC (2022), inspiré de l’affaire du dépeceur de Mons, nous a bluffés au BIFFF l’année passée pour continuer sur sa lancée internationale, où son film a tout simplement atteint la stratosphère !