Avec son petit air d’Audrey Hepburn frêle et paumée, Darling est le genre de femme qu’on a envie de protéger de ce monde impitoyable. Surtout en ce moment où elle garde seule l’une des plus vieilles maisons de Manhattan, une bâtisse austère au passif peu glamour. Et c’est vrai qu’entre les rumeurs de possession et le saut de l’ange de la dernière gardienne, Darling risque vite de vider les réserves de brandy afin de pouvoir fermer l’œil chaque nuit. Au fur et à mesure des jours qui passent, Darling sent bien que certaines ampoules sont sur le point de s’éteindre dans sa tête : il y a cette mystérieuse porte fermée à clé à l’étage, ces grattements persistants qui lui écorchent l’âme, cet inconnu pas si inconnu qui rôde dans le quartier, et ces visions qui lui agressent le bon sens le plus élémentaire. Darling sait désormais qu’elle va basculer dans un abîme de perversité totale. Reste à savoir quand et comment…
Tourné en 12 jours et sublimé par sa photo en noir et blanc, le nouveau film de Mickey Keating se pose d’emblée comme héritier assumé du Repulsion de Polanski, gavé avec toute la schizophrénie du nouveau siècle. Le résultat est une œuvre viscérale et exigeante, qui ne badine pas avec le prémâché et qui révèle l’incroyable photogénie de Lauren Ashley Carter (The Woman, The Prodigies).
Compétition | Compétition 7e Parallèle |
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Genre | film noir, surreal |
Pays | USA |
Audience | ENA |
Audio | Anglais |
Sous-Titres | Français, Néerlandais |
Réalisateur | Mickey Keating |
Cast | Helen Rogers, Larry Fessenden, Lauren Ashley Carter, Sean Young |
Scénario | Mickey Keating |
Soundtracks | Giona Ostinelli |
Production | Alexander Groupe, Glass Eye Pix |
Distributeur | Glass Eye Pix, Screen Media Ventures |
Année | 2015 |